Stage au Japon. Les entraînements s’intensifient …

Pour cette deuxième semaine de stage, le programme devient encore plus copieux. Notre équipe a conservé ses quartiers à Kobe.

Tous les matins, elle retrouve les policiers pour les randoris en ne-waza et des sessions de deux heures. Toutefois, jeudi, les judokas de Cheseaux découvrent à leur arrivée un dojo plus peuplé que d’habitude. La police d’une localité du Kyushu a rejoint pour cet entraînement leurs collègues de Kobe et l’entraînement, avec une très grande densité sur le tatami, se compose essentiellement de randoris en tachi-waza.

Chaque jour, après une courte pause de 60 minutes, notre équipe se déplace au Lycée. Elle y retrouve une quarantaine de judokas, âgés de 16 à 19 ans, très disciplinés. Les entraînements, rythmés aux signaux auditifs du chronomètre, sont longs et intenses. Trois heures et demie d’uchi-komi, de nage-komi (projections) et principalement de randoris en tachi-waza et ne-waza, ainsi qu’une dure partie de condition physique pour conclure.

La fin de semaine approche … ainsi qu’un typhon. Habituel au Japon, il n’en demeure pas moins dangereux. Tous les entraînements sont ainsi annulés le vendredi, à la Police comme au Lycée. Notre équipe prend donc prématurément le chemin de Kyoto sur un réseau ferroviaire complétement perturbé. Dans l’ancienne capitale nippone, elle retrouve, pour deux jours de visite et de détente, quelques judokas de Cheseaux partis à la découverte du Japon.

Dimanche après-midi, l’équipe toujours composée de Naïm Matt, Quentin Hofstetter, Guillaume Favre, Mike Chavanne, encadrée par Françcois Chavanne et rejointe par deux judokas lausannois prend le chemin de la ville de Tenri, légendaire dans le monde du judo …